Permis d’exploitation, épisode 2 : Le “fait maison”, c’est quoi ?

Permis d’exploitation, épisode 2 : Le “fait maison”, c’est quoi ?

Soyons clairs, la mention “maison” ou “fait maison” fait vendre !

Les clients que nous sommes espérons et parfois savons que derrière le mur qui sépare la salle de restaurant de la cuisine, il y a des cuisiniers, de vrais cuisiniers, des passionnés.

Des cuisiniers qui ont envie de faire plaisir, de nous satisfaire, qui veulent à tout prix que nous repartions heureux de leur établissement.

La mission est belle, louable, palpitante mais plus compliquée et plus couteuse !

Prenons l’exemple de ce bon fondant au chocolat que nous adorons tous, il y en a partout, sur toutes les cartes de restaurants, mais il est “maison” de celle où nous sommes attablés ou d’une autre maison plus lointaine, plus industrielle…et bien moins coûteuse ? c’est là où ça se complique et où finalement on se demande si finalement on veut vraiment connaitre la réponse !

C’est le problème de tous ces restaurateurs, ces cuisiniers qui chaque jour sont en concurrence avec des établissements appelés aussi et malheureusement “restaurants” dans lesquels tout ou presque n’est qu’assemblage, remise en température, habillage et décoration !

La concurrence se fait également sur le prix, à prix de vente équivalent vous avez le cuisinier qui aura passer du temps à créer, à élaborer, à préparer et l’autre, d’ailleurs appelé aussi “cuisinier”, qui n’aura rien fait d’autre que d’ouvrir un emballage, passer un produit au four et  le dresser avec toute l’adresse d’un prestidigitateur.

Et hop l’affaire est dans le sac, le client semble content même si il se dit que c’était quand-même sacrément sucré, peut-être un peu sec mais bon faut pas exagérer non plus, c’était quand même bon !

Le “fait maison” c’est finalement beaucoup plus simple que ça : de l’envie, de la passion, de la technique, des compétences, l’envie de faire plaisir…

Prenez garde à vérifier tout cela sur les cartes de restaurant, n’ayez pas peur de poser la question avant de commander, ne craignez pas d’avoir honte à tant vous interroger, la honte n’est pas du côté qu’on croit !

En ces périodes troublées ou chacun de nous a envie de vrai, d’authenticité, de bien être, informez-vous, renseignez vous, allez profiter d’un bon moment dans un restaurant qui certainement ne vous proposera pas 25 entrées, 20 plats chauds et 36 desserts, mais une carte de plats dont il connait chaque ingrédient, chaque cuisson parce que chacun d’entre eux aura été cuisiné dans sa “maison”.

Plus d’informations sur le site de la DGCCRF