Quels sont les thématiques abordés au cours de la formation permis d’exploitation ? Episode 1 : Le code de la consommation

Vous vous posez sans doute la question de savoir quels sont les termes abordés au cours des 20 heures de la formation “permis d’exploitation” ?

En effet les sujets et les thématiques sont nombreux. Tous ont le même objectif, vous conduire à exploiter votre établissement dans les meilleures conditions, sans risquer ni sanctions  administratives (amendes, fermeture)  ni sanctions pénales (poursuites judiciaires).

Parmi les nombreux sujets, nous abordons ici dans ce premier épisode de notre saga “permis d’exploitation et réglementation ”  le “code de la consommation”.

Le code de la consommation définit, entre autre toutes les obligations auxquelles doivent répondre les commerçants, qu’ils soient restaurateurs ou débitants de boissons.

L’affichage des prix est une obligation, en effet vos clients doivent avant de rentrer dans vos établissements et une fois à l’intérieur avoir toutes les informations relatives aux prix pratiqués et aux conditions normales ou particulières auxquels sont associés les prix.

Tout d’abord les prix doivent être affichés TTC en euros et service compris.

Cette notion de service compris n’est pas forcément celle que nous avons tous en tête, en effet en France le service est toujours compris, mais lorsque le restaurateur indique “service compris” cela sous entend qu’il rémunère ses salariés sur la base d’un pourcentage prélevé sur chaque note, ce pourcentage prélevé est appelé “pourboire” (exemple : plat du jour 18€ service compris 15%, cela signifie que 15% des 18€ payés par le client serviront à la rémunération des salariés).

Pour les boissons avec ou sans alcool le client doit également être informé des quantités servies (exemple :  bouteille de vin 75cl 19€, vin de vin 12cl 4€, pichet quart de vin rosé 25cl 8€, apéritif anisé 3cl 3€…)

Enfin si des conditions spéciales sont appliquées, le client doit également en être informé (tarif différent entre le service au comptoir et en terrasse, majoration des prix au-delà de 22h30 par exemple)

Les menus doivent indiquer si ils sont proposés boissons comprises ou sans boissons comprises, dans le cas ou les boissons seraient comprises, il est nécessaire de préciser quelles(s) boissons sont comprises et en quelle quantité.

Vous devez veiller à ne pas conserver sur vos cartes ou sur vos affichages / pancartes des produits (vins, boissons, plats) que vous n’êtes pas en capacité de servir durablement (par exemple une référence de vin au prix attractif que vous n’avez que très peu ou pas du tout en stock, ou que vous n’achetez quasiment plus), un plat du jour élaboré en trop petite quantité mais qui servira d’offre et de prix d’appel (le fait de ne pas servir un plat du jour à un client n’est évidemment pas condamnable, ce qui peut l’être en revanche c’est d’attirer un client sur la base d’une offre que le professionnel sait ne pas pouvoir servir durant un service dans des conditions normales).

Il est important également de ne pas tromper le client en lui proposant des plats ne correspondant pas à la réalité.

Une filet de limande n’est pas un filet de sole, l’épaule n’est pas du jambon, le Roquefort n’est pas du bleu et le surimi ce n’est pas du crabe !

Si vous proposez des plats “faits maison“, veiller à respecter scrupuleusement le cahier des charges, idem pour les appellations BIO, AOP, IGP…

Enfin pour l’anecdote, savez-vous ce qu’est un KIR ? cette boisson présente sur toutes les cartes des bars et restaurants de France ?

Dans le second épisode, nous vous présenterons dans le détail l’appellation “fait maison”. A qui s’adresse t-elle ? comment y répondre ? comment communiquer auprès de clients ?

Rendez-vous la semaine prochaine ! 

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